TRESSES DE LUMIÈRE
La pesanteur des cieux iodés n'effraie plus la libellule,
les demeures désolées des dieux dominos
multiplient par deux l´odeur du chèvrefeuilles.
Les tresses de lumière dénouent l'armada des hivers
lorsque les fougères écueils du passé,
se battent pour ne point périr dans les prés.
La rose fugueuse célèbre les pas des prés,
la lune, coquille dévidée des cieux,
recueille le silence dans ses pétales.
Les volets violets des mas silencieux
sépulcres des étés vaporeux,
étreignent la lumière des dahlias bleues.
TRENZAS DE LUZ
La pesadumbre de los cielos yodados ya no espanta la
[libélula,
las moradas desoladas del dios domino
multiplican por dos el olor a madreselva.
Trenzas de luz desenredan el armazón de los
[inviernos
cuando los helechos, escollos de antaño
luchan por no perecer en la pradera.
La rosa ardiente festeja el paso de los prados.
La luna, concha devanada de los cielos,
recoge el silencio en sus pétalos.
Las celosías violetas son moradas silenciosas,
sepulcros de veranos vaporosos,
abrazan la luz de las dalias azules.